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dimanche 4 décembre 2011

Attaques cybernétiques au coeur des élections sud-coréennes

On vient d'apprendre que le secrétaire de Choi Ku-sik, le député du GPN, le parti de la majorité, a échangé plusieurs dizaines d'appels téléphoniques et de textos avec des responsables d'une compagnie de technologies de l'information, le matin du jour des élections partielles en octobre dernier. Or, cette compagnie est soupçonnée d'avoir volontairement perturbé la page d'accueil de la Commission électorale nationale (NEC) par le biais d'une attaque de type DDos, une attaque informatique majeure.  Selon la police, ce suspect, âgé de 27 ans et dont on ne connaît que le nom de famille, Gong, est actuellement en garde à vue. Sans surprise, il nie les faits qui lui sont reprochés.  En parallèle, la police mène l'enquête auprès de trois autres personnes soupçonnées d'être trempées dans cette attaque informatique. Elles auraient attaqué le site Internet de Park Won-sun, le candidat de l'opposition devenu maire de Séoul. La décision d'arrêter ou non ces quatre personnes devrait être prise cette nuit.  Cette attaque cybernétique cause d'énormes remous politiques. En empêchant le site en question de fonctionner le jour de l'élection, elle a en effet pris un nombre non négligeable de voix au candidat finalement victorieux de l'opposition.  Hier, le député du GPN a organisé une conférence de presse et réfuté son implication dans l'affaire. Il regrette que son assistant ait causé une telle controverse et promet de démissionner s'il s'avère qu'il est bel et bien mêlé à ce scandale. Au cours de la campagne électorale, Choi était chargé des relations publiques pour Na Kyung-won, la candidate du parti gouvernemental au poste de maire de Séoul.

(Source : KBS World radio, le 03-12-2011)