Les évènements actuels en Algérie et en Tunisie se constatent également sur les ondes. Alors que les fréquences en ondes-courtes de la garde nationale algérienne et de la police tunisienne affichent des pics significatifs d'activités, on observe aussi de la "fébrilité" sur les canaux hautes-fréquences utilisés par la société pétrolière algérienne SONATRACH. Les échanges radios, souvent cryptés, se multiplient depuis 72h. Lorsque l'on sait que cette société assure près de 98% des recettes en devises du Pays, on comprend mieux le soin apporté à "sécuriser" ses communications et à protéger l'ensemble de ses sites. Toutefois, le mode de cryptage utilisé devient aussi un "marqueur" caractéristique des communications de la Sonatrach pour l'oreille initiée.
Rappelons que la Sonatrach a été "ébranlée" par plusieurs affaires de corruption en 2010.
